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 Le chemin des souvenirs

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P.N.J
P.N.J
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MessageSujet: Re: Le chemin des souvenirs   Le chemin des souvenirs - Page 2 Icon_minitime1Lun 8 Aoû - 12:03

Le chemin des souvenirs - Page 2 Dd10

Dans un silence religieux, Thrilie se contentait de mettre un pied devant l'autre, observant l'allée dans laquelle elle déambulait d'un air détaché. L'atmosphère de cette ville était... particulière. Périodiquement, des particules de poussière se soulevaient du sol sans qu'une quelconque brise ne s'en vienne les porter. La température aussi semblait avoir été altérée. En somme, aux yeux, aux oreilles, et même au nez de la prêtresse, tout lui parut beaucoup plus synthétique qu'au dehors. Thrilie alla même jusqu'à ressentir une certaine symbiose entre ce climat artificiel, et son cartouche. Pour la fille des bois qu'elle était, cette immense cité avait tout pour l'intimider, la profondeur du panorama, les édifices à perte de vue, et même... l'odeur de la civilisation. L'Elfe ne trouva guère de réconfort dans le mutisme des d'oiseaux, pas plus que dans l'absence de végétation. Oh il y avait bien quelques conifères disposés çà et là autour de la place qu'ils approchaient, mais ils faisaient pâle figure. Thrilie eut même un pincement au coeur en voyant ces pauvres arbres ainsi cloisonnés dans un tout petit carré de terre. Voilà à peine quelques minutes que leur groupe avait franchi les portes de l'enceinte, et déjà, le mal du pays se faisait ressentir dans le coeur de la prêtresse.

De chaque côté de la rue s'alignaient diverses cases à la forme cubique. Sur leur façade en terre cuite venait parfois s'ajouter un grincement. Telle une haie d'honneur issue d'un autre temps, de lourds panneaux de bois s'entrebâillaient à mesure qu'elle passait devant. Se sentir ainsi épiée était une première pour Thrilie, et de quoi pouvait bien se méfier ces gens pour demeurer ainsi cachés ? L'heure n'étant toutefois point aux jugements hâtifs, l'Elfe fit mine de ne rien remarquer, et poursuivit sa marche. Lorsque la place fut atteinte, le marchand conseilla Emy a propos de la Fée qui s'était jetée dans ses bras. La prêtresse comprit alors que la fille de la terre allait devoir faire un choix, et pas des moindres. Son empathie lui rapportait combien Elizia comptait pour elle, au moins autant que la promesse faite à un mourant. Sir Rotabla affirmait qu'au sein de Zanérim, le temps ne permettait aucun écart. Malheureusement, le défunt Slive n'avait guère eu l'occasion de les renseigner sur la manière dont fonctionnait cette cité, et en dehors du cartouche et l'influence manifeste d'Aby Dalzim, l'ignorance gouvernait toujours le petit groupe. D'un caractère fort, Emy prit sur elle afin de digérer l'info évoquant son amie, et demanda dans un premier temps à leur bienfaiteur s'il pouvait leur indiquer une proche auberge. Puis dans un second temps, s'il existait une salle des archives, une bibliothèque, ou toutes autres bâtisses susceptibles de renfermer le savoir de cette cité.

Une question judicieuse que Thrilie approuva pleinement. Le marchand cogita un instant, puis répondit de manière concise. Plutôt que de pointer du doigt une direction qui ne leur évoquerait rien, l'homme nomma directement la guinguette qu'il eut lui-même fréquenté à ses débuts : La Plancha. Son ambiance familiale et sa facture peu onéreuse devraient, selon lui, combler tout leurs besoins élémentaires. Concernant la bibliothèque en revanche, Sir Rotabla fut plus mitigé. Il confia qu'il existait effectivement un tel édifice : Le Kiosque, mais que son accès au public restait limité. En somme, si Emy comptait effectivement s'y rendre, allait devoir se montrer persuasive, et ce, tout en marchant sur des oeufs... A la suite de quoi, s'excusant de ne pouvoir demeurer plus longtemps en leur compagnie, le marchand bienveillant s'en alla, puis disparut au détour d'une ruelle. Une voix aigrie lui succéda presque aussitôt, exaspérant Thrilie à sa simple écoute. Ne pouvant regarder par-dessus son épaule à cause de la fragilité de ses cervicales, L'Elfe refusa de se retourner, et écouta ainsi hurler la vieille femme de les attendre. Sous le poids de son ressentiment, la prêtresse soupira, puis dirigea sur Emy un "non" silencieux. D'un nouveau signe, celle-ci conseillait même de fuir en catimini, ce qui surprit grandement Myla.

- La fatigue me terrasse, et la compagnie de ses gens risque de m'indisposer... Avoua finalement Thrilie face au regard éberlué de la guerrière.

Le chemin des souvenirs - Page 2 Myla10

Quelle mouche la piquait ? songea Myla. Elle qui d'habitude était toujours prête à aider son prochain, voilà qu'elle proposait ouvertement de laisser une grand-mère et ce pauvre jeune homme tout débraillé, seuls au milieu de ces volets grinçants ? D'accord, c'était une pipelette, et oui, son langage fleurie n'avait rien à voir avec le chant mélodieux des oiseaux, mais était-ce une raison suffisante pour se montrer aussi indifférent ? La guerrière supposa que Thrilie avait beaucoup donné de sa personne en châtiant les gardes, en rendant une toilette du corps possible, et en secourant Bob, mais cela justifiait-il ce comportement ? Aux yeux de Myla, surement pas !

- Je me sens responsable de votre épuisement, Thrilie, et pour cela je m'en excuse. Interloquée, l'Elfe considéra la petite rousse dans un mutisme éloquent. Si je n'avais point perdu patience à l'égard de Bob, vous n'auriez pas eu à faire autant usage de vos pouvoirs. Et alors que l'Elfe voulut lui répondre, un doigt improviste alla se placer sur ses lèvres entrouvertes. Mais ! Reprit Myla sur un ton plus ferme. Vous ne savez rien de la fatigue. Et je n'en savais rien non plus jusqu'à aujourd'hui. Vous veiller ainsi durant plus d'un mois sans même m'accorder une heure, je peux vous assurer que ce que l'on nomme avec tant de légèreté : fatigue, prend un tout autre sens au moment ou l'on en devient la proie. Et tandis que la vieille femme et son bienveillant compagnon s'approchaient de leur position, Myla conclut. J'ai un besoin viscéral de me reposer, et en toute objectivité, je me sentirais plus sereine de vous savoir accompagnées, que juste toutes les deux, voir seule chacune dans votre coin le temps que je récupère. Nous avons partagé l'infortune de ces gens devant la grille, ce qui me pousse à d'avantage leur faire confiance qu'à n'importe qui d'autres dans cette cité.

Sous son air parfois naïf, la guerrière voyait plus loin qu'un échange de bons procédés. A savoir qu'en joignant leurs efforts, il pourrait alors devenir possible à Emy d'enquêter sur Elizia, pendant qu'une autre partie du groupe nouvellement formé, se chargerait de la promesse faite à Slive. Bien sûr, il ne s'agissait là que d'un élan du coeur, à savoir que Myla avait bien conscience que ces personnes avaient aussi leur propre existence à mener. Mais tant qu'elle n'en savait rien, la petite rousse s'accordait le droit d'imaginer le scénario qu'elle supposait être le mieux. En tout cas, son explication parvint presque à convaincre Thrilie, et j'insiste bien sur le presque ! Car même s'elles avaient partagé leur mésaventure devant la porte, cela ne faisait pas d'eux des alliés de confiance. De plus, ainsi assujettie à l'épuisement, sa perception du danger n'était plus ce qu'elle était. Mais contrairement à elle, Myla avait l'expérience du terrain, et semblait savoir instinctivement à qui l'on pouvait se fier ou non. Néanmoins trop épuisée pour chercher à convaincre une femme aussi bornée que Myla, Thrilie se rangerait à la décision que prendra Emy.

Le chemin des souvenirs - Page 2 Fao10

Il était légitime que Adsila s'insurge, mais Faolán doutait cependant qu'il fut réellement question de sa vieillesse. Et bien qu'il supposait détenir la vérité, ce dernier fit preuve de sagesse en la gardant pour lui. Et pour cause, son aïeule avait la fâcheuse tendance à emmagasiner sa rancoeur tout au long de la journée, afin de mieux pouvoir la solder une fois la nuit venue. L'hobereau devrait d'ores et déjà s'inquiéter du crépuscule, c'est pourquoi l'orphelin fera son possible à la hauteur de ses modestes moyens, pour aider la grand-mère à passer à autre chose avant que la sorgue ne prenne le relai. Car il n'était pas question de causer un génocide dans une ville aussi dangereuse que celle-ci. Fort heureusement, Adsila accepta volontiers sa proposition qui consistait à rejoindre le groupe de la petite guerrière. Fidèle à elle-même, l'ancienne donna de la voix pour se faire remarquer, ce qui par ailleurs, poussa nombre de volets à claquer pour se refermer. Faolán sourit à cette écoute, allégé de ces regards qui s'étaient collés à sa chair, il put mieux gérer son propre malaise. Désormais au plus près des trois femmes, le jeune homme laissa son ainée faire la conversation.

Et bien que la place demeurait désespérément vide, les quelques travailleurs qui la sillonnaient de façon sporadique, donnait l'illusion d'un semblant de normalité. Pour un peu, on en oublierait l'existence des cartouches, et ce qu'ils signifiaient...

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Adsila
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MessageSujet: Re: Le chemin des souvenirs   Le chemin des souvenirs - Page 2 Icon_minitime1Lun 8 Aoû - 19:46

Brailler avait au moins fait réagir une du trio : ce fut Emy qui fit volte-face au doux son de ma voix. Soit elle avait l’oreille fine, soit les deux autres m’ignoraient et ne voulaient pas de notre compagnie… Optant pour la première raison, je décidai de beugler une nouvelle fois, histoire de confirmer notre envie de les rejoindre mais ce fut une fois de trop, m’égosiller m’assécha ma pauvre gorge et je dus m’arrêter, corps davantage voûté, pour cracher mes poumons. Mon pauvre Faolán tapota gentiment mon dos pour m’aider à faire passer ma toux. Une fois calmée, je relevai la tête. Je remarquai que des volets s’étaient refermés, probablement agacés par mon vacarme. Bah, pensais-je indifférente, ça fait des voyeurs en moins… Le petit groupe que l’on convoitait s’était arrêté et semblait discuter. Pensant qu’elles nous attendaient, je fis signe à mon compagnon de reprendre notre marche. Mon pas trainant soulevait et laissait un léger sillon dans la poussière derrière moi. Ces particules n’aideraient sans doute pas mon pif, en plus de mon gosier abimé, et comme pour prouver ma pensée, j’éternuai deux fois bruyamment. Je n’avais jamais été allergique mais depuis peu, il me semblait que mon odorat était plus sensible… Il était vraiment dommage qu’il n’y ait pas davantage de verdures, j’aurais voulu humer des plantes exotiques et non du foutu sable, j’en avais assez eu dans le désert !

Enfin nous atteignîmes le groupe. Avec un grand sourire mais d’une voix cassée et sèche, j’indiquai de la tête mon compagnon

- Il vous a vu. On peut venir ? Plus on est de fous plus on rit qu'on dit

Emy était d’accord et proposa une pause dans un endroit pour nous requinquer du voyage. J’acquiesçai enthousiaste à cette suggestion, boire devenait urgent pour réhydrater ma bouche aride. Le desséchement ne me permettait pas de parler autant que je ne le voulais, je fus obligée d’être concise, en fonction de ma production de salive en fait.

- C'est où ? C'est loin ?
chevrotai je, avide de trinquer. J'espérai que ce n'était pas à l'autre bout de la ville. Zou, trainons pas !

Je profitai du temps de la balade pour mieux connaitre mes interlocutrice, j'enchainai mes questions dès qu'elles avaient satisfait ma curiosité, ou pas, les unes après les autres.

- Vous v'nez d'où ?, à Emy : Pourquoi t'es sombre ?, à Myla : Pourquoi vous êtes si petite ?, Vous aimez la ville ?,  Vous avez des gosses ?, à Thrilie : je peux contenir de la magie moi aussi ?

Mon propre blabla m'épuisait mais je répondais aussi à leurs questions. Quand je n'en pu plus, je leur fis un signe de ma main.

- Hé ! dis-je en fixant l'elfe au cheveux cyan, les yeux brillant d'espoir. Vous avez encore de la l'eau ? Avoir la bouche rêche était vraiment pénible, je n'avais absolument plus la patience d'être à l'auberge pour me réimbiber. Siou plait ?

¤ 7 Khole Gaïa ¤
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Emy
Emy
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MessageSujet: Re: Le chemin des souvenirs   Le chemin des souvenirs - Page 2 Icon_minitime1Dim 21 Aoû - 15:22

C'était dit, puisque Sir Rotabla avait eu l'amabilité de nous conseiller une petite guinguette, nous nous dirigerions vers" la Plancha". Peu onéreuse et assez petite pour être considérée comme familiale, parfait. Un soucis en moins en perspective, c'était toujours bon à prendre. Il en était tout autre concernant la bibliothèque. Certes elle existait bel et bien mais "le Kiosque" puisque tel était son nom, était limité au public. Voilà qui n'était pas pour nous arranger. Je poussais un soupir agacé tant cette ville commençait à me taper sur les nerfs. Entre Slive, Elizia, l'autre saltimbanque qui lui servait de chaperon et à présent cette réserve quant à l'accès à la connaissance, il y avait de quoi devenir légèrement énervée. De plus à mesure que nous avancions à l'intérieur de la ville, les bâtiments remplaçaient la nature et nous nous retrouvâmes entourées d'édifices aussi loin que mon regard pouvait porter. Il en résultait un air fade qui était loin de convenir à mes sens. Ainsi, ma bonne humeur et mon sourire habituel  semblaient diminuer à mesure que nous avancions. L'apparition ou plutôt le retour d'Adsila et Faolàn eut le mérite de reléguer mes pensées au second plan et c'est avec chaleur que je répondis à la demande de l'aïeule, amusée.  

Il semblerait que j'eusse parlé trop vite. Il était parfaitement vrai que je venais de donner mon accord sans prendre réellement en compte mes deux compagnes de route. Puisque L'elfe tout comme la petite dame avaient aidé Adsila et Faolàn de bonne grâce, je n'aurait pas pensé à une opposition de leur part. La tête de Thrilie alors que les mots quittaient ma bouche eurent tôt fait de me rappeler à l'ordre. Hélas c'était un peu tard. Les mots de la jeune femme ne manquèrent cependant de me surprendre et je ne fus pas la seule. Myla réagit d'ailleurs plus rapidement que moi. Un instant je craignis une dispute entre les deux femmes. J'étais d'accord avec la guerrière pour ce qui était de la confiance. Certes Adsila était pour le moins... étrange, parlait beaucoup et pouvait vite fatiguer mais elle était franche, directe et honnête. Or ce n'était clairement pas des qualités dont beaucoup pouvaient se targuer dans cette cité jusqu'à présent. Je n'avais vu que des regards détournés, des visages dans l'ombre guettant nos faits et gestes ou alors à l'opposé ceux qui avaient sciemment cherché à nous tromper ou nous empêcher d'entrer. En cela je ne pouvais qu'admettre me sentir plus en sécurité avec la vieille femme et Faolàn dans les environs. Ainsi juste avant leur arrivée je glissais quelques mots.

- Je suis désolée Thrilie, j'aurais du demander votre avis avant de répondre comme si  j'étais la seule concernée. Concernant notre sécurité je suis de l'avis de Myla. Par contre au vu de la fatigue générale, je pense que l'on ferait bien de toutes se reposer avant d'entreprendre quoi que ce soit. J'arrive tout de suite !

La fatigue de Myla clairement évoquée m'avait quelque peu déstabilisée bien que je n'en montrais rien. Il était si simple d'oublier que la petite femme n'avait guère fermé l'oeil depuis bien des jours, veillant sur nous. Elle était toujours là, ne se plaignant jamais mais nous incitant au contraire à prendre du repos alors qu'elle même se le refusait. Le fait qu'elle aborde le sujet d'elle même, m'incitait à la penser vraiment épuisée. Je devais avouer que de mon coté j'avais aussi besoin de cette pause, peut être pas au niveau physique mais plutôt émotionnel. Ainsi et malgré le fait qu'encore une fois je prenais une décision pour nous trois, je laissais un instant les deux femmes avec un sourire, me dirigeant vers une échoppe  à coté et quémandait au marchand présent le chemin de "La Plancha". A la suite de quoi je revins rapidement vers le petit groupe. Je pus ainsi répondre à la question d'Adsila.

- Apparemment ce n'est pas très loin, dans cette direction d'après la personne qui m'a renseignée. Annonçais je à la ronde en désignant la rue qui venait de m'être indiquée. Nous devrions y être dans une dizaine de minutes.

Je m'en voulais d'être celle qui décidait. Ce n'était guère une place que j'appréciais, préférant de loin suivre les autres et non mener la barque. Je me promis de parler avec Thrilie et Myla une fois que, toutes les trois davantage reposées, nous serions plus à même de discuter sérieusement. Il était hors de question que je dirige notre quête en Zanérim, du moins pas sans leur avis et leurs conseils. Il allait falloir marcher sur des oeufs apparemment et être persuasif. J'aurais donc bien besoin de leur aide si je voulais ne serait ce qu'en apprendre davantage sur la cité, ses habitants et son histoire.  Impossible néanmoins de trop réfléchir car Adsila ne cessait de nous bombarder de questions. Alors que nous marchions en direction du repos tant attendu je pouvais sentir l'elfe se raidir à chaque interrogation qui s'ajoutait.

-Et si vous nous parliez plutôt de vous ? Je suis sure que nous pourrons chacune répondre à vos questions une fois que nous serons un peu reposées. Commençais je à l'intention de l'Aïeule. En attendant et comme nous allons bientôt arriver, vous pourriez peut être nous expliquer ce que vous venez faire en Zanérim ou d'où vous venez tous les deux ?

Certes poser des questions sans répondre soi même aux précédentes pouvait être considéré comme impoli. Adsila en prendrait elle ombrage ? On pouvait aussi le considérer comme une façon polie de refuser des questions trop intimes ou qui pouvait mettre mal à l'aise. Personnellement j'y étais habituée et cela ne me dérangeait pas mais qu'en était il de Myla ou Thrilie ? Je préférais que nous puissions conter nos histoires en choisissant quelles parties évoquer ou non. De plus en apprendre un peu plus sur Faolàn et Adsila ne serait pas de refus que ce soit en rapport avec la sécurité évoquée par Myla ou simplement car ces deux curieux personnages me permettaient de garder le sourire de par leur façon d'être. Enfin par dessus tout, j'avais besoin de quelque chose pour me tenir concentrée car une certaine petite fée ne cessait de se manifester dans mon esprit, en compagnie de Slive, voire même de William. Je ne savais quel choix opérer ni même si j'étais apte de ne serait ce que répondre à l'un ou l'autre. Encore une fois je sentais le besoin de me confier aux deux femmes avec qui j'avais tant partagé ce dernier mois.

[OUT : Vers La plancha ~ICI~ Arrow]

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